Rosberg avance la possibilité pour Ferrari de développer une filiale au Royaume-Uni

Spécificité partagée avec Sauber, Ferrari n’est pas installée au Royaume-Uni malgré la fourmilière que le pays représente pour la F1. Une situation en passe d’évoluer pour la Scuderia ? Nico Rosberg le pense.

Publié le 19/06/2025 à 12:24

Mathieu Chambenoit

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Rosberg avance la possibilité pour Ferrari de développer une filiale au Royaume-Uni

© Xavi Bonilla / DPPI

Comme bien souvent lorsque la Scuderia se trouve être en difficulté, les médias italiens se sont emparés du sujet par bien des biais. En effet, les résultats de Ferrari ne cessent de décevoir en cette saison, et la direction prise dès la fin de l’année 2024 semble désormais difficile à rattraper pour l’écurie aux 16 Championnats du monde. Dans ce contexte, de nombreuses questions se posent quant à la solution adéquate pour sortir Ferrari du marasme.

Parmi celles récemment évoquées, Nico Rosberg s’est exprimé pour Sky Sports sur le manque de rigueur relative des Italiens en comparaison du fonctionnement qu’il a notamment connu au cœur de la grande période de Mercedes au cours de la décennie 2010. Pour l’Allemand, le passage d’informations est notamment un problème qui se doit d’être résolu.

« J’ai vu le fonctionnement interne de Ferrari, et vous pouvez voir que le niveau d’excellence auquel ils sont parvenus n’est pas comparable à celui des équipes britanniques, et en particulier à une écurie comme Mercedes, dans de nombreux domaines, a expliqué le Champion du monde 2016. Toute la culture autour de Ferrari, le fait qu’ils soient en Italie, cela rend les choses beaucoup plus difficiles pour eux. »

Un manque de ligne claire chez Ferrari ?

Poursuivant son explication, Nico Rosberg a pris exemple sur le passage d’information, et la qualité de celui-ci, dont avait besoin Lewis Hamilton pour progresser. « Par exemple, chez Mercedes, chaque fois que Lewis avait quelque chose à dire, il s’adressait simplement à Toto, et Toto pouvait prendre la décision, appeler la personne concernée immédiatement, c’était fait, résumait-il alors. Chez Ferrari, il y a tellement de décideurs différents, que même Lewis ne sait pas vraiment à qui s’adresser : « Ok, si je lui demande, et qu’il dit oui et qu’il le fait, quelqu’un d’autre se plaindra-t-il après ? » C’est un peu difficile là-bas. »

Évoquant la facilité avec laquelle les informations pourraient visiblement être noyées au sein de la Scuderia, Nico Robserg semble disposer d’informations, ou du moins de balbutiements d’un projet déjà moultes fois évoqué. « Je crois que Ferrari envisage d’ouvrir une filiale au Royaume-Uni, car c’est là que se trouve l’écosystème de la F1, lançait l’Allemand. Le problème est alors de bien communiquer. Avoir une filiale Ferrari au Royaume-Uni, c’est une chose, mais il faut encore qu’elle communique efficacement avec le siège social, et il n’est peut-être pas possible d’obtenir une communication suffisamment efficace pour que cela soit pertinent. »

Une tentative déjà peu fructueuse

En 1993, alors que John Barnard avait obtenu le droit de diriger le département technique de la Scuderia en étant délocalisé, Ferrari n’était pas parvenu à atteindre le niveau de compétitivité espéré par cette association prestigieuse. Cependant, l’interrogation demeure quant aux recrutements et aux développements prévus par la marque au cheval cabré dans le futur. Une éventuelle filiale comme ici évoquée, pourrait-elle faciliter, ou bien complexifier encore les relations internes ?

À première vue, la dilution de l’information ne semble pas pouvoir se résoudre par l’établissement d’une organisation fonctionnant sur deux territoires distincts. Si les délais se voient rallongés par un passage d’informations devenu trop dense, le message de Frédéric Vasseur en amont du Grand Prix du Canada prendrait alors une nouvelle part de sens. « Il faut se poser les bonnes questions si Ferrari ne gagne pas depuis des années, lançait le Français. On a changé le team principal, les pilotes, et à peu près tout… sauf une chose. » Signe d’une réorganisation interne inévitable à venir ?

À LIRE AUSSI > Frédéric Vasseur : « Il faut se poser les bonnes questions si Ferrari ne gagne pas depuis des années »

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Commentaires

2 Commentaire(s)

L

Lucas Paul

19/06/2025 à 03h40

ah oui, les médias Italiens, ca peut effectivement être un gros soucis pour ferrari....à dompter, mais est ce possible ?

DANIEL MEYERS

19/06/2025 à 01h54

D'après Canal, le "sauf une chose", ce sont les médias Italien, nous voilà bien loin des considérations de cet article !

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