Charles Leclerc loue « la discipline » de Lewis Hamilton au quotidien

Le Monégasque s’est montré admiratif des freinages tardifs de son nouveau coéquipier et de sa discipline quotidienne, qui lui a permis de devenir un si grand champion.

Publié le 21/06/2025 à 16:56

Cyprien Juilhard

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Charles Leclerc loue « la discipline » de Lewis Hamilton au quotidien

Photo : DPPI

Le mariage du siècle fait pschitt, pour le moment. Entre Lewis Hamilton et Ferrari, les débuts sont loin du conte de fées escompté entre les deux plus grands palmarès de l’histoire de la F1 : d’un côté, le seul pilote à compter plus de 100 victoires ; de l’autre, l’écurie la plus titrée, dont le rouge traverse les frontières du sport.

Plusieurs facteurs expliquent ce début de saison délicat : un Hamilton qui a besoin d’un nécessaire temps d’adaptation, et une SF-25 loin d’être suffisamment performante pour jouer la gagne. Au milieu de ce début d’histoire décevant, Charles Leclerc, lui, voit le verre à moitié plein au moment d’évoquer son nouveau coéquipier. Le Monégasque a eu le privilège d’être associé – et de battre – Sebastian Vettel entre 2019 et 2020, mais le voilà face à un autre monstre sacré de la F1, qui lui apporte son expérience et ses méthodes de travail.

« Je m’attendais à beaucoup de choses avec l’arrivée de Lewis dans l’équipe. Ayant eu tant de succès en F1, on s’attend un peu à voir la vitesse et les choses spéciales en termes de conduite, assure Charles Leclerc, qui a découvert les freinages diaboliques du numéro 44. Toutes ces choses étaient attendues, mais j’ai quand même été surpris par la façon dont il freine, par exemple. La façon dont il freine tard est très, très, très impressionnante. Dans ma carrière, j’ai toujours été celui qui freinait plus tard que mes coéquipiers, et c’est un style de conduite particulier que je n’avais vu chez aucun d’eux, mais Lewis est un cran au-dessus dans ce domaine. »

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Hamilton est une source d’inspiration pour Leclerc

Si Leclerc peut s’inspirer des freinages de son nouvel équipier, c’est surtout la discipline et la rigueur de ce dernier qui sont une source d’inspiration pour lui. « Ce qui m’a le plus surpris, et c’est une des choses auxquelles je ne m’attendais pas, c’est sa discipline. C’est très impressionnant », salue le Monégasque.

« Je me souviens l’avoir vu gérer tant de choses différentes, et je me disais : “Ça doit être difficile”, mais ensuite vous regardez combien tout est bien organisé, et vous comprenez qu’il est juste à 200 % concentré sur la course. Et tout est super bien organisé pour que ses autres projets se déroulent sans accroc. C’est quelque chose que je prendrai comme exemple, parce que nous avons tous des passions, nous avons des projets en dehors de la course, mais évidemment, pour nous tous, le plus important est de rester concentrés sur la course, et Lewis est très, très impressionnant pour cela. »

Leclerc joue à merveille le rôle du coéquipier idéal en flattant l’ego de son voisin de garage, qui peine encore à trouver de la confiance et se retrouve sous le feu des critiques des médias transalpins. Ceux-ci se sont lancés ces derniers jours dans une cabale contre Frédéric Vasseur, annoncé sur le départ faute de résultats probants. Certains de nos confrères sont même allés jusqu’à rapporter que Lewis Hamilton pourrait prendre sa retraite en fin de saison si Frédéric Vasseur était remercié… Des informations immédiatement réfutées par les principaux intéressés, notamment le Team Principal de la Scuderia, qui ne s’est pas privé de fustiger l’influence trop importante qu’ont les médias italiens sur Ferrari.

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Commentaires

3 Commentaire(s)

Yves-Henri RANDIER

22/06/2025 à 12h39

Sir Lewis = Freine très très tard ... mais Leclerc réussit quand même très souvent à être devant lui en qualifications. A quoi bon flatter l'ego de son coéquipier alors qu'il s'agit surtout de son premier adversaire ? Peut-être pour ne pas froisser John Elkann qui a sorti son méga-chéquier pour attirer Sir Lewis, sans grand succès jusqu'à maintenant ... et il est assez vraisemblable qu'il en soit ainsi jusqu'à la fin de saison 2025 qui semble déjà pliée pour la Scuderia !

L

Lucas Paul

22/06/2025 à 09h56

Charles, cesse de laisser paraitre des articles ou tu "protège" Hamilton... Pense d'abord à faire parler de toi, tu es jeune et peut faire mieux avec une bonne voiture ! Pour Ferrari, triste à dire, mais dans le contexte actuel, tu n'arriveras pas à ce que tu désires obtenir ! Courage, et ne t'approche pas trop de Hamilton, il a toujours "tuer" ses coéquipiers......

V

vincent moyet

21/06/2025 à 05h29

Le temps d'adaptation de Hamilton commence à durer et ne plus pouvoir être une excuse. C'est plutôt Ferrari qui ne s'adapte pas à lui, qui se plaint souvent qu'on ne l'écoute pas. Comme tout grand champion, il a couru dans des équipes qui ont construit des voitures autour de lui, il était le centre du projet, et là il n'est qu'un exécutant qui doit prendre la voiture et les stratégies comme elles sont. Les torts sont donc sans doute partagés, mais Ferrari n'a apparemment pas voulu sacrifier Leclerc pour s'articuler autour de Hamilton. Un peu comme Lawrence Stroll, Elkann a sans doute pensé que l'argent suffisait pour créer une dream-team, mais c'est plus complexe que çà.

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