À quoi vont ressembler les pneus Pirelli de 2026 ?

Avec l’entrée en vigueur d’un nouveau règlement F1 en 2026, Pirelli doit s’adapter. Le contre-la-montre est lancé pour achever le développement des nouveaux pneumatiques. Voici ce que l’on sait.

Publié le 24/06/2025 à 11:51

Jean Nowak

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À quoi vont ressembler les pneus Pirelli de 2026 ?

© Eric Alonso / DPPI

L’heure tourne pour Pirelli. Comme l’expliquait Mario Isola, le directeur de la compétition, le manufacturier de pneus italien est entré dans « sa phase décisive » pour les pneus de 2026. « En effet, les constructions devront être homologuées d’ici le 1er septembre, tandis que pour les composés, nous avons jusqu’au 1er décembre », détaillait-il début juin.

2026 étant une année de changement de réglementation en F1, Pirelli travaille dans le flou. Les ingénieurs ne peuvent pas prévoir l’interprétation que les écuries vont avoir de ces nouvelles règles, ni la façon dont elles vont se les approprier.

Parmi les caractéristiques des futures monoplaces, elles seront légèrement moins imposantes, 20 cm de moins en longueur et 10 cm en largeur, et plus légères, 32 kg de moins que cette année. Voilà qui impose à Pirelli de s’adapter, mais également de participer à cet effort. Les pneus 2026 doivent être réduits de 25 mm en largeur à l’avant et 30 mm à l’arrière. Cela permettra notamment de gagner 1,6 kg sur le poids total de la monoplace.

Au-delà de ces changements, prévus par la réglementation 2026, The Race a fait plusieurs révélations quant aux modifications qui seront apportées aux pneumatiques de l’année prochaine. Tout d’abord, les pneus C6 semblent devoir prendre une place prépondérante dans la gamme Pirelli. Ce composé, introduit en 2025, a été utilisé lors de trois des quatre derniers Grands Prix, afin d’ajouter du piment aux stratégies, et semble avoir partiellement convaincu le manufacturier de pneus italien.

Pirelli souhaite augmenter la différence entre le C5 et le C6

En qualifications, la difficulté à faire fonctionner le C6 a engendré des séances où le choix est complexe, ce dont Mario Isola se félicite. « Ce composé fonctionne parce que nous avons eu, particulièrement au Canada, une bonne séance de qualifications grâce au faible écart de performance avec le C5. […] Le C5 met davantage les pilotes en confiance mais le C6 est légèrement meilleur ».

Pour autant, et c’est assez paradoxal, Isola voudrait mettre fin à cette faible différence. « À l’avenir, j’aimerais qu’il y ait un plus gros écart avec le C5. […] On veut que le C6 soit encore plus agressif, mais avec un niveau de dégradation similaire, pour générer des stratégies différentes l’année prochaine. » Par souci de crédibilité pour Pirelli ? Il peut en effet apparaître délicat que les pneus supposés être les plus rapides ne soient pas utilisés en qualifications.

Enfin, le manufacturier italien aimerait donner un sens aux pneus pluie, qui ne sont pratiquement jamais utilisés en course. « On veut rendre le pneu pluie utilisable, pas seulement derrière la voiture de sécurité, mais que ce soit un vrai pneu de course. Nous savons que le problème sous une pluie forte est la visibilité, nous n’allons pas le résoudre, mais on va essayer de trouver un compromis ». Les pneus seront, quoi qu’il en soit, une composante essentielle de cette nouvelle réglementation.

À LIRE AUSSI > Pirelli termine ses tests de pneus pluie 2026 avec Charles Leclerc

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Commentaires

1 Commentaire(s)

C

CHRISTOPHE

24/06/2025 à 08h55

Noir ⚫️ et rond ?

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OSZAR »